{Chronique} Nos âmes Rebelles (Tome 2 de Nos âmes Jumelles) de Samantha Bailly

Titre : Nos âmes Rebelles T2
Auteur : Samantha Bailly
Edition : Rageot
Pages : 280

Résumé

Lou et Sonia sont désormais en terminale, et sur le chemin des rêves, espoirs, désillusions et embûches sont à venir.
L’une écrit, l’autre dessine. La première est aussi solaire que populaire, la seconde timide et solitaire. Sonia finit son premier roman, Lou prépare le concours d’entrée des Gobelins. Car si toutes les deux passent le bac, elles ne rêvent que de partir à Paris étudier. D’ici là, elles développent ensemble leur blog BD, Trames jumelles, dont l’audience ne cesse de croître. Côté cœur, Sonia craque pour Gabriel tandis que Lou se demande ce qu’elle éprouve vraiment pour Vittore…

Avis

Une alchimie entre deux amies qui se découvrent à travers un forum et qui durent face à leurs objectifs communs.

« Je me plains souvent du manque de poésie de ce qui nous entoure, de cette grève de l’enchantement. Mais c’est à nous de créer un peu de cette beauté qui fait défaut.
Par notre art. »

Je trouve ce roman vraiment bien avec de bonnes valeurs sur le développement personnel, l’ambition, l’amitié et bien sur l’amour pour les jeunes adolescentes. J’aurais vraiment voulu lire ce roman pendant le lycée, je pense que ça m’aurait aidé à me sentir moins seule et à me pousser un peu plus. Je suis admiratrice sur la description des jeunes filles et le positive qu’elles apportent au fur et à mesure des pages (même en rencontrant des difficultés). J’ai néanmoins eu du mal avec la description des garçons qui sont souvent très brève (je pense que c’est du au focus sur les jeunes filles). J’aurais voulu en savoir un peu plus sur eux, avant de pouvoir les juger ou les catégoriser. J’ai trouvé ce tome focus sur l’espoir des deux jeunes filles d’être un jour publié et de voir leurs écrits prendre vie. Elles en font expérience avec leurs pages.

« N’oublie jamais, quand le monde te paraît terne ou hostile, il nous suffit de faire ce que nous faisons de mieux.
Toi dessiner, moi, écrire »

Une jolie histoire qui suit l’amitié entre deux filles face à leurs ambitions et problème d’adolescent. Je pense que pour le coup cette phrase résume parfaitement sans spoil.

« Il y a cette première famille, celle qu’on ne choisit pas. Nos racines. Et puis arrive la seconde famille, celle que l’on choisit. Qui nous aide à tendre vers le ciel. »

Lou est le personnage que j’ai le plus apprécié entre les deux fille car je me retrouve en elle avec son manque de confiance. Elle a se besoin de se retrouver dans sa bulle et cette insécurité face à ses amis. Bref, c’est le genre de personnage qui est toujours caché ou mit de côté mais qui a tellement de potentiel. Elle s’épanouit en tout cas de tome en tome, et est largement poussé vers le haut grâce à son amie Sonia.

Sonia est une fille qui se veut un peu fêtarde, rêveuse de l’Amour avec un grand A. On apprend à connaitre la partie qu’elle ne veut pas forcément montrer mais aussi comment elle réagit en étant amoureuse. Elle avait se besoin d’avoir des expériences pour pouvoir alimenter ses écrits. J’espère en avoir encore un peu plus dans le T3, ou du moins voir l’évolution face à ce qui lui arrive dans ce tome.

« C’est peut-être cela, être amoureux, vraiment amoureux.
Ne plus jamais voir un endroit de la même façon. »

Robin et Mathieu, je crois qu’ils m’ont tellement marqué que j’aimerais une novella sur eux. J’ai le besoin d’avoir une rétrospective sur eux, sur le comment du pourquoi.

« Et dire qu’à cette époque, j’enviais secrètement les filles hyperféminines, celles qui plaisaient à tout le monde, tout le temps. C’était avant que je comprenne que j’étais libre et elles prisonnières du regard des autres. »

En bref, j’adore le développement des personnages et je suis super contente de l’avoir lu. Je suis vraiment vraiment impatiente d’avoir le tome 3 pour voir ce que Samantha me réserve.

« Peut-être que les ténèbres sont un passage obligé pour faire ressortir la beauté de la lumière »

4/5

« Aimer, c’est attendre.
Attendre un signe, un geste, de celui qui nous a imprégnée.
De celui qui est soudain devenu le centre de notre monde. «